Les termes suivis d’une astérisque sont expliqués dans : Lexique Évolutif des Concepts Post-Bouddhique
Ces quelques réflexions fort galvaudées occupent une place prépondérante dans la vie quotidienne d'une majorité d'Êtres humains. Le pouvoir d'achat, les capacités et ressources financières disponibles et l'impression de bien-être que ça procure au mental, peuvent préoccuper jusqu'à l'obsession n'importe qui. Dès qu'on s'engage sur une voie d'épanouissement holistique et que ses activités professionnelles sont reliées à celles d'une voie en quête de sagesse, cet aspect du survivalisme primitif humain est un sujet de méditation et de transformation spirituelle. Le détachement au matérialisme, la liberté financière, une vie quotidienne florissante et sereine où l'on ne manque de rien, sont essentiellement créés par un état d'être en cohérence avec nos croyances et idées à ce sujet. Toutes celles qu'on adopte, qu'on modifie, qu'on complète au cours de sa vie. Dans les faits, pour un « Mage* Éveillé à la Māyā* », le 'secret' est que la prépondérance de l'impermanence génère la libre circulation des biens et des idées disponibles en permanence.
L’exclusion est inexistante dans le Kosmos. Tout est toujours inclus.
Le Kosmos* ignore le rejet ; la subconscience* ne comprend pas la négation, elle l’ignore. Plutôt que de tenter d’exclure ce qui ne convient plus, il est bénéfique d'inclure ce que l'on désire de différent, plutôt que d'inclure ce qu'on est tenté d'exclure (ruminement mental). Cette intention attire des influences bénéfiques qui nettoient 'ce qui' n'est plus requis à l'harmonie existentielle, 'ce qui' est obsolète se transforme ainsi en un authentique désir de changement. L’attraction agit instantanément, les ancrages du passé, les potentialités du futur se modifient à cause de la nature d'une intention.
Le simple désir d'être bien plus satisfait au-delà de tout 'ce qui' a déjà été créé dans divers aspects de sa vie, signale que c'est le moment pour émettre d'autres choix vraiment satisfaisant. Obtenir son désir se décide (auto-suggestion) par des résolutions reflétant son enthousiasme, lorsqu’un choix est à faire l’option la plus merveilleuse parmi toutes celles équivalentes est celle qui est attractive pour tout le plaisir et la joie qu’elle procure. Même si le chemin le plus agréable ne semble pas aussi prometteur sur le plan matériel (!), en le parcourant il se révélera beaucoup plus enrichissant qu'un autre conventionnellement ‘mieux’ mais moins joyeux. Suivre le chemin de son cœur et de Sa Conscience* est inclusif et plus prolixe, suivre d'instinct des choix basés sur les finances exclue de possibles trésors spirituels et est plus incertains…
Être le libre créateur de sa 'réalité'…
Être toujours prêt à remplacer une croyance limitative par une autre émancipatrice, va générer un sentiment d’ouverture illimitée et un état d’être bonifié, entraînant des mutations inspirées par cette nouvelle croyance dans sa propre 'réalité'*. Il se peut tout de même qu’il y ai à remplacer une croyance par une autre et encore par une autre, jusqu’à ce que soit trouvée celle qui représente la clé de voûte du conditionnement à convertir… autant que pour parvenir à émettre l'intention qui déclenche le pouvoir d’attraction bénéfique à l’harmonie, à la prospérité… et enfin, jusqu’à reconnaître que celles-ci sont déjà effectivement bien présentes dans Le Monde* ! Durant cette conversion des croyances, l'Être déterminé et lucide devient de plus en plus flexible dans sa liberté à prendre des décision pour créer sa nouvelle 'réalité' à l’image de ses préférences. Il devient plus sélectif dans son attention à ce qui l'entoure. Il se détache complètement de ce qui ne lui convient plus, pour se focaliser exclusivement sur ce qu'il souhaite ; et pour décider de mettre en pratique ses nouvelles idées et intuitions - vivifiantes, excitantes - favorables à son bonheur.
Toutes les situations sont-elles dépourvues de signification ?
Pouvons nous être le créateur de notre 'réalité', décider et choisir quelles significations donner aux circonstances, et par conséquent déterminer quels effets nous obtiendrons de ces circonstances, peu importe à quoi ça ressemble ? Nous pouvons expérimenter notre 'réalité' de la manière que nous préférons, de telle façon d’être en alignement avec notre Conscience Individuelle Originelle, ce dont nous sommes responsables car nous sommes les scénaristes, les réalisateurs, les acteurs, le théâtre de notre vie. Si la même circonstance peut avoir un effet bénéfique ou néfaste, être une expérience agréable ou désagréable, toutefois, si nous percevons son sens constructeur notre relation à cette situation est constructrice, et de facto nous obtenons naturellement un effet bénéfique. Toute perte et tout gain sont alors relatifs, ils deviennent des évènements pédagogiques, des exercices spirituels (karma yoga) pour l’ascension de notre Conscience.
Simultanément, il est judicieux de ne plus (avoir besoin de) prêter une quelconque considération aux arrières-pensées que pourraient avoir d'autres à notre égard - notre réalité n'appartient exclusivement qu'à nous même - le regard d'autres sur notre liberté est celui qu'ils ne portent que sur eux-même : le bavardage incessant de leur mental erratique.
Les finances par exemple... De préférence, pensons en terme de concrétisation !
Les finances, ou n’importe quoi d’autres dans notre vie, ne viennent à nous non à cause de ce que nous faisons, mais à cause de ce que nous pensons. Nos capacités financières sont proportionnelles à la complexion de nos idées concernant leur utilisation, à notre attachement à certaines valeurs idéologiques « positives ou négatives » sur le capital, à notre plus ou moins haute ou basse estime à mériter des biens et services « splendides », et bien d’autres remues méninges…
L’Énergie/Force Vitale est l'essence de l'abondance. La dose d'intensité de Force Vitale dans nos intentions déclenche un pouvoir d'attraction proportionnel. Nos moyens budgétaires ne déterminent pas notre prospérité, c'est notre façon de penser nos désirs qui la détermine : d’y croire et de les chérir ! La sensation de bonne fortune, d’abondance, est liée à notre reconnaissance sincère pour tout ce qui contribue, directement et indirectement, à notre bien-être. Le pouvoir d'achat, les capacités et ressources financières a priori disponibles, aussi ‘tangibles’ soient-elles pour le bien- être mental (selon la doxa de la prison-religion sociale) restent les reliques d’attaches psychiques obsolètes qui limitent l’inspiration créatrice/cocréatrice ! Le plus simple, le plus commun dans le quotidien compose le substrat de la richesse : être vivant, respirer, marcher, etc., ainsi au jour le jour dans la paupérisation socioculturelle globale on peut expérimenter l’abondance et la joie… avec une intention résolue on peut cultiver la bonne fortune et la félicité dans l’impécuniosité.
Dès qu'on se focalise dans une émotion liée à une priorité, son Âme* vibre au diapason de celle-ci. L'harmonie n'exerce jamais de contrôle, elle ne s’établit que grâce à l’écoute sincère de Soi*, à l’entente des informations de sa Conscience… La majorité des Êtres qui centrent leur attention sur les mots argent, abondance, finances, vivent dans une peur du manque, une pénurie d'énergie. Leur conditionnement et illusions leur faisant croire qu’ils peuvent 'tout' contrôler et dominer est inopérant ; à quoi s'ajoutent des déficiences psychiques et somatiques, des troubles de l'énergie vitale : n’est-ce pas étrange… À ce moment là, il est temps de remplacer le mot argent ; d'identifier celui qui provoque moins de résistance et de peur. C’est à dire, quel autre état mental va générer une nouvelle vibration ? Pour s’offrir plus de plaisirs ; d’aspiration à faire évoluer ses potentiels ; de créativité spontanée ; de sentiments de liberté ; d'envies de concrétiser…
Penser 'concrétisation' en remplacement de 'finance, pouvoir d'achat, capitaux' : c'est le commencement du lâcher prise avec l'obsession, et le début d'un état de bien-être. Simultanément l’argent, ou des moyens, ou des biens et services providentiels affluent. On a l’impression que phénomènes, personnes, objets, se mettent en place pour nous servir. N’oublions pas que puisque tout l’argent du monde est investi généralement pour le bien-être, il est toujours disponible, latent ou sous d’autres formes… même si sa manifestation expresse, aussi profitable soit-elle, n'est pas essentielle. L’essentiel est l’indépendance complète de l’obsession fiduciaire : soit passer du manque à la conscience de l’abondance.
Souhaiter des objets par lesquels il est possible de se sentir dans un certain état d'être, est l'inverse de l’intention même. Établir d'abord cet état d’être, et s'y sentir en toute plénitude, est un moyen d’obtenir cet objet. Ce qui invite à une réflexion cruciale sur sa propre motivation à désirer l'objet, comme sur la signification de l'état d'être désiré. « Quel objet, comportement ou événement je convoite le plus actuellement pour ma vie ? Et comment je crois que je vais me sentir si mon désir se réalise ? ». C’est d’abord en créant intentionnellement l'état d’être recherché, quel qu'en soit sa qualité entropique ou néguentropique, que l'Être se rapproche de la manifestation concrète de ses désirs et leurs effets.
Cohérence Incohérences & Contradictions
Dans les phénomènes financiers on peut discerner systématiquement des incohérences et des contradictions flagrantes. C’est rationnel dans une civilisation matérialiste à outrance où la monnaie immatérielle impacte toutes les économies. Jusque dans des territoires marginaux et archaïques, là où même ermites et ascètes à l’écart du Monde doivent survivre… à moins qu'ils ne se sustentent exclusivement de Prāna et/ou bénéficient des largesses limitées des populations locales.
Ailleurs, en ce qui concerne l'Être emporté dans le vortex sociétal, 'sa réalité' économique est régulièrement perturbée. Quand bien même ce soit son propre scénario existentiel... il n'apprécie pas la précarité et les incertitudes monétaires. Alors le moment lui est venu de renverser ses propres paradigmes en s'introspectant, et d’accepter que ses finances et son état d'être sont les résultats de ses contradictions idéelles, de sa séparation avec son Idéal, de la tyrannie de son ego. L'utilité de ses propres contradictions pour l’équilibre de sa cohérence mentale s'explicite dans la prise de conscience de s'opposer à son Soi Idéal*, d'être victime de l’illusionnisme égotique concomitamment à l'imposture du masque social. Avec ce commencement d’affranchissement, on retrouve la concorde entre ses pensées et ses actes ; on s'oriente vers l'harmonie qui s'exerce dans la confiance en relation à l’écoute sincère de Soi ; on découvre ses croyances incompatibles pour la paix dans son environnement, et on réalise qu'elles provoquent son état de dualité pathologique. La cohérence se rétablit entre son Soi Idéal, son conscient, sa subconscience. La conséquence en est une non-dualité relative, l'exercice d'un libre arbitre relatif. Dès lors, naturellement on peut manifester l'affirmation et l'approbation de Soi-même en établissant toutes sortes d’accords équilibrés avec Le Monde, et s'y épanouir dans la réalisation d'un Êthos de l'euphonie.
Voilà le 'secret' de la richesse d’un « Mage éveillé à la Māyā ».
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