L’idée de la responsabilité individuelle domine autant l’éthique néo-bouddhique et néo-orientaliste occidentale, que celle propagée par la culture de la société de consommation, les deux énoncent une sociologie néolibérale, libertarienne. L’action altruiste du pratiquant néo-bouddhique ou néo-orientaliste passe par la contribution au développement psychologique d’autrui, grâce au prosélytisme et à la conversion, ou par des dons à des organisations lui convenant et en phase avec ses croyances : son école spirituelle, des associations caritatives ou culturelles. C'est un altruisme sélectif et circonscrit.
Du point de vue de la conscience sociale, la perception et la conception des mutations de la société, de l'économie, de la politique sont plus associées au plan psychologique, par le biais de concepts tels que le changement de Karma : la transformation individuelle impactant Le Monde. Mais sans remettre en question les dysfonctionnements politiques, ni les inégalités sociales ou le conditionnement mental des populations par les médias, ni sa propre participation au 'système', etc. Pour l'adepte ça risquerait d'impliquer un conflit intellectuel et sociologique sur la nature de son action altruiste et spirituelle, car l’éthique néo-orientaliste occidentale s’aligne sur le message individualiste néolibéral, libertarien, avec son conformisme politiquement correct. C'est une éthique doctrinale balisée, contenue à ses principes.
A contrario de l'antique révolution originelle bouddhique - un rêve d'évolution - il existe un éloignement sémantique notable du concept de « la nature du Bouddha » chez les pratiquants occidentaux. La nature de l'action de l'Éveillé (Bouddha) dans Le Monde est fondamentalement un 'rêve-évolutionnaire'. De par sa fonction de Bodhisattva il encourage l'évolution spirituelle individuelle et collective dans une perspective d'harmonie et d'osmose globale de l’Humanité avec La Vie. Il réfute les principes de domination de La Nature i et du Monde de la civilisation industrielle néolibérale hégémonique.
Le glissement doctrinal des cultes néo-bouddhiques a relégué l'amour de la sagesse 'naturaliste' ii à un style de vie imprégné d'une morale pragmatique adaptée à la société contemporaine matérialiste… L’accent mis sur la consommation éthique par les néo-bouddhiques n'induit pas de critique sociale et technologique du système capitaliste consumériste, grâce à quoi cela permet d'adopter des formes de consommation individuelle adaptées à sa propre éthique sociétale pour favoriser essentiellement, et en 'bonne conscience', son développement personnel dans une bulle existentielle teintée de tolérance .
De nombreuses valeurs néo-bouddhiques telles que la compassion, la réflexion sur soi même, le bien-être, le libre-arbitre, la sincérité se rallient aux messages de la culture de consommation. Elles s’agrègent avec celles de progrès et de pragmatisme pour gratifier la souplesse et l'efficience d'un individu responsable et autonome. Ces valeurs sont encouragées dans l’idéologie néolibérale, ce qui conforte les adeptes néo-bouddhiques dans leur démarche, tout en constatant que le néolibéralisme est particulièrement favorable à leur foi. C'est ainsi qu'ils se font conditionner pour collaborer à la croissance des profits capitalistes dans une espérance de prospérité partagée, éthiquement correcte…
La religiosité bouddhique est connectée au contexte de la culture de consommation parce que celle-ci est de facto religieuse dans ses pratiques culturelles populaires et médiatiques. Les doctrines néo-orientalistes n'offrent pas de solutions aux mœurs de la culture de consommation, elles leur sont adaptées et congruentes. Alors que l’intrication au Monde d'une pratique cultuelle néo-orientale est vécue par ses adeptes comme une alternance existentielle au sein du contexte culturel et social contemporain disharmonieux. Cependant ces cultes restent cadrés temporellement et structurellement au système de consommation ordinaire et général, ce dont leurs pratiquants sont quasiment inconscients : leur « nature de Bouddha » semble anesthésiée.
Les éthiques néo-bouddhiques et néo-orientalistes se définissent comme divergentes dans l'exercice de leurs valeurs morales vis-à-vis de celles de la société de consommation globalisée. Elles se défient de l'égotisme et l’individualisme, de la violence, du matérialisme, du dualisme, des déismes, au travers d'une éthique juste, d'un engagement religieux et d'une sociabilité correcte, d'un développement personnel dans le respect d'une optique holiste de l’individu. Et pourtant… À de rares exceptions près, c'est typique d'une posture de classe associée à l’image d’innovation et de création culturelle, par réaction au conformisme ambiant et en désirant se distinguer des autres classes sociales, ainsi que préserver, ou se procurer, une influence illusoire sans affronter les inégalités et les perversions sociétales. Par exemple : la participation et les responsabilités honorifiques d'un croyant au sein de son école spirituelle est une manière d'acquérir un prestige et un ascendant imaginaires, pour assouvir un besoin égotique d'exercer une forme de pouvoir amical sur d'autres adeptes. C’est un style de vie distinctif d'une classe rivalisant avec d’autres classes vis-à-vis de leurs capitaux culturels. Certains pratiquants transgressent leurs appartenances sociales, d'autres les affirment, les renforcent. Ça les confortent sur l'efficacité de leur choix cultuel en adéquation avec leurs désirs de progrès social. Les adeptes des religions néo-orientalistes participent quotidiennement (travail, famille, voisinage, associations, etc.) inconsciemment et concomitamment à d’autres pratiques coutumières favorisant l'aggravation des inégalités sociales, le conservatisme moral, l'oligarchisme, les déviances totalitaires…
La pensée altermondialiste, alternative, la décroissance, la sobriété heureuse ne trouvent pas réellement leur place dans les pratiques religieuses et sociales des mouvements institutionnalisés néo-bouddhiques et néo-orientalistes occidentaux. Pour ces écoles spirituelles reconnues officiellement il existe un risque à cela, celui d'une marginalisation culturelle encore plus marquée. Leur exotisme doctrinal doit rester discret et se fondre dans une sociabilité conformiste sans provoquer de remous politiques, ou effrayer de potentiels nouveaux adeptes. Majoritairement les dirigeants et les adeptes sont enclins à mener une existence conventionnelle, ils aspirent à une réussite sociale correspondant aux us et coutumes de leur entourage. Ainsi ils contribuent à la décadence civilisationnelle par leur refus de la polémique et des alternatives, à cause des bouleversements déstabilisants dans lesquels ça les conduiraient. Ils préfèrent transformer leur Karma dans le but de plus de bien-être et de confort matériel, plutôt que de le résilier au profit de leur Akash iii. Ils ne s'engagent pas franchement dans une démarche d'évolution existentielle orientée vers l'équilibre, l'harmonie, la paix pour La Nature et l'Humanité, ni dans une coopération spirituelle avec des mouvements sociétaux alternatifs. Ce qui serait pourtant l'expression concrète de leur Éveil et de leur bienveillance pour eux-même et pour Le Monde !
Après des décennies d'expansion de nombreuses organisations néo-orientalistes sont entrées dans une phase de déclin démographique, causé par l'impasse de leur mission inadaptée aux mutations civilisationnelles en cours. Leurs adeptes qui s'en éloignent ne sont pas renouvelés. Les jeunes adultes constituant autrefois leur 'clientèle' s'orientent vers des courants de pensée syncrétiques et/ou 'altermondialistes'. Les anciens convertis passent à une nouvelle façon de vivre alternative, décroissante, etc., plus proche de celle de l'idéal de Bodhisattva pour l'époque actuelle. Ils rejoignent ou s'accordent à d'autres groupes partageant leur désir de concrétiser leur utopie culturelle, souvent plus ouverts d'esprit quand bien même ils ne sont adeptes d'aucune doctrine religieuse particulière. Cultivés et curieux, ils associent facilement des enseignements et pratiques hétérogènes pour nourrir leur pensée et se façonner une philosophie cohérente et complémentaire utile à leur rêve d'existence. L’enrichissement que ces apprentis sages puisent dans la diversité de leurs ressources culturelles leur permet d’approfondir ou de compléter leur développement et leur épanouissement holiste : réflexif et intellectuel, émotionnel et psychique, corporel et physiologique, culturel et social.
L'émergence de collectifs alternatifs sociaux, économiques, culturels, agricoles, artisanaux, techniques, leur grande diversité philosophique comme celle de leurs racines spirituelles explicite les prémisses d'un Nouvel Âge balbutiant. Tous ces collectifs 'altermondialistes' traversent moultes sortes de crises, d'obstacles, d'évolutions, de transformations. Certains disparaissent et se recomposent en brassant les populations qui s'y sont formées, et ensuite transportent leurs nouveaux savoirs vers d'autres groupes et individus. Tous ces courants propagent des idées hors des dogmes et des tautologies cacochymes, ils concourent concrètement, au cœur de la société, à la commutation des églises et institutions politiques belliqueuses sans les imiter ni leur succéder. Au milieu du chaos et des illusions de l'ego, là où rien n'est prédictible, ces apprentis sages sont les maîtres d’œuvre de la gestation d'une civilisation 'inconnue' jusqu'à aujourd'hui. Seul les Êtres Conscients de leur dessein peuvent y contribuer avec sagesse…
Notes
i La Nature : Gaïa : La Nature naturante et naturée, émanation de La Conscience de la Terre interconnectée à la CONSCIENCE kosmique, qui se produit elle-même en interdépendance avec son environnement (autopoièse). La Terre développe via son écosphère un système autorégulé (homéostasie) constitué par : la totalité de la biomasse des êtres vivants ; les constituants non vivants composant sa masse totale ; les vents solaire et rayonnements cosmiques. Elle est animée par des fonctions et mécanismes internes comme tout être vivant et sensible, elle possède sa propre liberté, et puisque tout dans le cosmos est relié à l’ensemble dans lequel il est inséré, du fait qu'il est vivant, il est en constante évolution vers une plus vaste structuration (non-séparativité quantique et post-quantique). L’avènement de l’hypothèse Gaïa et sa perception idéalisée par chaque Être est l'expression d’une expansion en cours de La Conscience de l'Humanité, de son évolution ; son entendement et son assimilation par les Êtres qui s'y éveillent à des conséquences trans-personnelles, hors des limites matérialistes de la survie primitive, qui révèlent une mutation innovante et décisive du rôle de l'intellect qui co-produit et conditionne l'invention de 'la réalité' du Monde. La prise en compte et l'application du paradigme Gaïa modifie irrémédiablement la relation de l'Être avec LA VIE, l'orientation civilisationnelle de l’Humanité, le devenir et l’interaction du Vivant et du Kosmos. Nature naturante et nature naturée : La Nature naturante désigne la Nature Universelle elle-même, embrassant en elle toutes les choses existantes, un contenant doué de fonctions actives, et la Nature naturée, son contenu avec l'ensemble des spécificités de la nature, l'ensemble de ses constituants particuliers doués chacun d'une fonction propre. L’autopoïèse : est la capacité d'un système déjà existant de se régénérer constamment par la reproduction conforme de ses éléments constitutifs et du réseau de leurs inter-relations caractéristiques. L'auto-reproduction cellulaire et organique de chacun de nous, avec maintien de notre identité biologique en est l'exemple fondamental. La biosphère et ses écosystèmes sont un ensemble de modèles de l'autopoïèse et à une échelle bien plus vaste : le Kosmos…
ii Sagesse (La) : C'est un état d'esprit ouvrant en pleine Conscience à La Connaissance, au savoir, au discernement et à la lucidité.
Les sagesses, dans l'histoire des civilisations, sont des concepts catégoriels impermanents et évolutifs liés à la formation culturelle de l'individu (ego), imprégnés des apprentissages et conditionnements existentiels de la vie présente et de ceux de la mémoire immortelle, ces noumènes inspirent des préférences éthiques/idéologiques aux pensées, aux paroles, et aux actions individuelles.
iii Akash et Karma : Réservoirs d'Informations encodées dans l’ADN et dans l'Âme pendant la durée d'une vie, enregistrées dans La Conscience pour l'éternité. L’accès à ces archives immémoriales - la résurgence d'expériences inconnues (oubliées) - procède d'une remémoration puissante accrue par de la pratique et de l'entraînement. Laquelle remémoration sert de catalyseur à des aptitudes intellectuelles particulières, des connaissances innées et leurs savoirs-faire associés, à des pouvoirs métapsychiques… Avec une mémoire limitée à des compétences atrophiées ces connaissances restent en sommeil. L'Akash est la matrice de la Vie la plus accomplie qu'on puisse concevoir. C'est l'empreinte kosmique absolue de notre origine. En vivant avec à l'esprit que la nature des mémoires akashique et karmiques est épisodique et illusoire, l'Être joue le jeu de l'incarnation relativement détaché des aspects funestes de l'Humanité. Simultanément, en méditant à la marge du Monde (le mental silencieux), il est conscient de l'opportunité d'extraire une nouvelle sagesse - à travers le processus formateur de l'existence humaine - le guidant à l'unité/synchronicité en pleine Conscience à LA CONSCIENCE. Ainsi, il 'épure' le conscient-intellect-mental en ne regardant ni en arrière, vers les illusions éphémères de tous les souvenirs et les regrets éventuels, ni en avant vers toutes les incertitudes, les hésitations et les peurs imaginaires que cela présuppose souvent. Le Karma : est une entité collective idéologique morale obsolète, une illusion fataliste arbitraire conditionnant le schéma relationnel entre les Êtres humains et tous les Êtres vivants, le Monde, le Kosmos : taches inachevées, sentiments à compléter, attributs, rétributions... C'est une matrice énergétique fossile où chaque Être a puisé selon ses propres choix dans la mémoire de ses vies antérieures pour établir avant de s'incarner, puis de tout à fait l'oublier au moment de l'incarnation, l'orientation de son existence en fonctions de prédispositions et de contrats précédents, reliés aux ethnies, territoires, familles, tribus, clans, individus, cultures et croyances... Il reste déterminant collectivement pour l'Humanité ordinaire qui dans cette période de mutation planétaire récolte très vite tout ce qu'elle sème, même si l'idée de rétribution karmique n'est qu'une auto-sanction ou une auto-gratification produite par le mental. L'Âme : L’essence individuelle manifestée dans son substrat énergétique provisoire - corps éthériques ou subtils. Elle est le dispositif de l’incarnation. Matrice du contenu interne Ba ou réceptacle du « conscient-intellect-mental, ego, corps-subconscience » ; et du contenant externe Ka ou interface de La Conscience avec les mémoires innées, et zone de contact filtrante avec les énergies informationnelles et les entités occultes hétéroclites. L'unité Ka et Ba indissociée en Mer (Kosmos tachyonique) y puise l'essence Prāna kosmique et KI tellurique qui façonne et alimente l'Être d'informations, d'énergies vitales de Gaïa. L'Âme transcendantale Mer Ka Ba est le 'vaisseau éternel' de l'Être. 'Éternel' car spécifique à l'incarnation humaine sur Terre où c'est par l'Âme que La Conscience entre dans l'existence. Spécifique, parce que sous d'autres formes de vie La Conscience 's'incarne' autrement qu'à la manière humaine. Mer Ka Ba est 'le vaisseau' particulier des humains. Vaisseau Éternel signifie que : le substrat énergétique est kosmique et indissocié de LA CONSCIENCE et de LA VIE. L'Âme est temporaire à une vie, La Conscience est immortelle. L'Âme vise toujours l'objet de son désir (quel qu'en soit le sujet) qui est enregistré dans le mental (manas). Cependant, du fait que l'essence d'un désir soit immortelle et par suite de l'imprégnation résiduelle résultant des incarnations précédentes, le désir est inhérent à La Conscience Individuelle comme un rêve au mental, et c'est le même désir qui apparaît sous la forme d'actes et d'idées de la destinée parce que les désirs mènent aux savoirs et à l’Éveil… La Conscience : Originelle Individuelle Immortelle interconnectée à La CONSCIENCE kosmique Source De Tout Ce Qui Est ; sans commencement ni fin, multidimensionnelle, non-duelle, trans-cosmique, trans-luminique, hors espace-temps, inconnaissable par l’intellect, immanente, omnipotente, transcendante.'La Connaissance absolue' philosophique, spirituelle, gnostique, ésotérique, etc. En Védenta, Atman est aussi Brahman : « 'Je' suis La Conscience, 'je' suis LA CONSCIENCE ». 8ème Conscience Alaya Vijnana. Monde (Le) : Agrégat des apparences physiques de la réalité conventionnelle, et des phénomènes existentiels, qui ne sont que des productions conditionnées par les projections conceptuelles du mental et de l'intellect : « La pensée précède toutes substances ; elle les gouverne, elle en est la cause, elles sont son but. » (Mahayana). Le Monde est la concrétisation (ayant un aspect de matérialité) d'une projection des requêtes de l’Être qui l’expérimente. Ce qui induit une similarité structurelle entre ses revendications conceptuelles qui projettent l'Idée de Monde et l'apparence du Monde projeté. D'un point de vue transcendantal le Monde représente l’expansion Kosmique de l’humain, 'sa sortie' (imaginale) en dehors de ses limites conscientes, mentales, intellectuelles. L’expérience représentationnelle noétique et celle matérielle ne représentent que des aspects distincts d’une seule expérience, encore faut-il en prendre pleinement Conscience afin de vivre librement dans ce Monde. LA CONSCIENCE kosmique, Le Kosmos : Le Kosmos est ni visible ni perceptible comme le cosmos qui est un de ses composant. En tant que CONSCIENCE vivante Le Kosmos est 'un principe' d'intelligences structurées de type 'écosystèmes' cosmiques interconnectés, constitués d’énergies, d'ondes, de particules, d'entités, de formes, d'informations trans-dimensionnelles', sans commencement ni fin, incommensurable, il est le creuset de l'expansion de La Vie et du Vivant dans lequel chaos et harmonie sont indifférenciés. LA CONSCIENCE kosmique est intriquée à l'expansion de la 'source' de Tout Ce Qui Est : la Pensée de LA VIE composée de ses informations et intelligences écosystémiques dans un ensemble unifié d'hétérogénéités complémentaires immatérielles et matérielles. Analogiquement : la 9ème Conscience Amala Vijnana (Mahayana) : La Pure Conscience. Et aussi Brahman. Dans la Grèce antique le Kosmoz exprime la beauté, l’ordre, la régularité qui règne dans l’Univers structuré, arrangé d’après un principe fixe et régulier ; il est perçu tel un tout animé par des 'Consciences' (des dieux) invisibles et organisées, chacune dans une sphère d'influence propre, selon ses propres spécificités, fonctions et perceptions cognitives particulières interconnectées aux 'réalités' des Mondes organisés ; univers, galaxies, systèmes solaires, planètes.
Kosmos : Sa racine primitive est chez les cananéens (les phéniciens) aôsh, c’est-à-dire un Être Principe, le Feu. Dans la cosmogonie cananéenne similaire à celle de l’Égypte, l'Univers est rempli d'une pré-substance, un principe premier : un air trouble et venteux (ou un souffle de vent trouble) « Rouha » et un chaos confus et ténébreux « Bohu », de leur union naît « le Chephets » c'est-à-dire le Désir à l'origine de toute création. (Comme chez les Égyptiens pour qui le monde fut créé à partir du Noun - matière chaotique incréée, océan primordial). Il y eut 'ensuite' des Êtres privés de sentiments d'où sortirent les Êtres intelligents appelés Zophasémin, c'est à dire : Contemplateurs du Ciel…
Il y a des dizaines de millénaires, les Rishis : Ceux Qui Écoutent Les Étoiles… révélèrent oralement le Rig-Véda (transcrit dans les versions connues il y a peut-être 3.500 ans), où le Cosmos est de la 'matière' agrégée à une subtile intelligence immatérielle, qui évolue selon 'Le Plan constitutif de la structure Universelle'. Les Rishis des Védas écoutent la voix du Kosmos (des étoiles), cette parabole de l’Éveil raconte la connexion de la Conscience Individuelle à La CONSCIENCE Kosmique, l'écoute et l'entente de 'La Connaissance' (Gnosis) ; ainsi que des Entités Kosmiques ont enseigné des sagesses à des humains qui sont devenus les maîtres spirituels originels de l'humanité.
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