*Certains termes avec une astérisque sont expliqués dans le Lexique Évolutif des Concepts Post-Bouddhique, les autres en notes de fin (de i à ix)
Ces commentaires désirent faciliter l'expérience de l'Antahkarana considéré comme composant de 'l'anatomie spirituelle' et cela afin d'être pleinement conscient de sa portée psychosomatique. Sa fonction est de se relier lucidement avec LA CONSCIENCE Kosmique i , La Conscience Individuelle Originelle ii et le Soi iii et le corps-subconscience iv. Ce Yantra radionique possède un pouvoir de guérison et la potentialité de contribuer à l'évolution spirituelle de qui le désire… Cependant, dans l’ère actuelle aucune méthode n'a de suprématie définitive sur une autre, dans le sens où aucune ne saurait remplacer l'expérimentation directe, entière et enthousiaste, de toutes les facettes du Vivant. Autrement dit, c'est la plénitude et l'intensité de vivre qui constituent le Grand Enseignement de L'Éveil, le générateur de La Sagesse : cet état de pleine Conscience ouvrant à La Connaissance de Soi et du Kosmos ; aux savoirs ; au discernement, à la lucidité, à l'intuition cognitive, aux synchronicités.
Aux origines de l'Antahkarana ou 'l'organe interne' psycho-noétique selon le Vedānta
La psychologie du Vedānta identifie, au niveau du corps subtil ou âme (jiva), l’individualité noétique, des instances qui expliquent la vie psychique individuelle. Ces instances sont :
l’intellect (buddhi),
la mémoire (citta),
la pensée (manas),
le sens du Soi (ahamkara)
qui, ensemble, sont désignés comme 'l’organe interne' l'Antahkarana, avec
les cinq facultés de la connaissance (jnanendriya),
les cinq facultés de l’action (karmendriya),
les cinq souffles (prāna).
La mémoire est considérée comme faisant partie de l’intellect, et le sens du Soi comme faisant partie de la pensée. Le Vedānta parle du corps subtil comme ayant 17 instances. Sur les quatre instances qui forment 'l’organe interne' : l'Antahkarana, deux - l’intellect et la mémoire - projettent l’expérience de type cognitif, et deux - le sens du Soi et la pensée - des expériences volitives, décisionnelles, actives. La fonction de l’intellect est l’inclusion catégorielle (niscaya) de l’expérience sensorielle produite au niveau des facultés sensorielles (jnanendriya) vision, audition, goût, odorat, toucher. L’expérience amorphe des facultés sensorielles, une fois conceptualisée, est inclue à une catégorie par l’intellect (buddhi), et est engrammée dans la mémoire (citta). L’ensemble de ces sept instances - les cinq facultés sensorielles, l’intellect et la mémoire - est responsable de toute l’expérience cognitive. C'est un ensemble d’expériences désigné comme 'l’enveloppe qui consiste en connaissance' (vijnanamayakosa) de l’absolu. L’activité (vrtti) de 'l’organe interne' l'Antahkarana qui a comme nature la conscience de Soi (abhimana) concrétise le sens du Soi (ahamkara). Ensemble, la pensée, le sens du Soi et les facultés sensorielles forment 'l’enveloppe qui consiste en pensée' (manomayakosa).
Le corps subtil (l'Âme v) est une combinaison de manifestations de type Sattva et Rajas
Sattva : Tout ce qui tient de la fonction cognitive, la fonction représentationnelle du corps subtil - c’est à dire les facultés sensorielles et 'l’organe interne' l'Antahkarana - constitue la manifestation phénoménale s'exprimant comme idéation, comme connaissance (dharma). Sattva est tel la conscience limpide, la luminosité. La manifestation phénoménale dans l'aspect Sattva constitue la forme pure et la modalité la plus sublime de l’expérience de l’Univers : l'état de béatitude. Selon le Vedānta ce sont principalement les Dévas et les êtres multidimensionnels qui y goûtent, mais chez l'humain il est envisageable car à l'état latent. L’expérimentation passive et la non implication dans la manifestation phénoménale caractérisent Sattva ; elle ne peut pas générer de la souffrance parce qu’elle ne suppose pas de conflit. Elle génère le non attachement, la patience, l’amplitude.
Rajas : Les facultés d’action et les souffles dans la manifestation phénoménale sont les composants d'une expérience projetée sous la forme de la volition, de la passion, de l’action. L’expérimentation de l’Univers dans les modalités de type Rajas cesse d’être une contemplation passive et devient un acte d’implication existentielle, où sont définies des discriminations de valeur, en fonction desquelles l'Être essaie de transformer son expérience dans des sentiments de douleur, d’insatisfaction, de frustration. Lesquels sont le résultat des luttes et de l’angoisse du Soi illusionné, qui s’implique passionnément avec le désir, la furie, la cupidité, l’effort et l'impulsivité.
Petit historique immémorial
En des temps immémoriaux vi l'Antahkarana aurait été créé par un conseil de « maîtres spirituels » kosmiques qui l'auraient imprégné de leur état de conscience bienveillant. Alors qu'ils avaient la charge de veiller à l'évolution de la galaxie, ils ont compris que les Êtres humains s’écartaient de la voie de la connaissance de Soi et de LA CONSCIENCE Kosmique, et avaient besoin d’aide pour rétablir leur connexion avec leur propre Conscience Individuelle Originelle vii.
La méditation d’un Yantra est la visualisation d'une image ésotérique codée pour la purification et l'évolution spirituelle. L'Antahkarana est un Yantra antédiluvien utilisé par des initiés Chinois et Tibétains pour la méditation et les guérisons depuis des millénaires. Ils gardaient ce savoir caché pour eux-même, de cette façon ils valorisaient leurs résultats lors de leurs pratiques, ainsi ils se garantissaient une renommé en contrôlant son secret. Il a été depuis intégré au reiki. Actuellement il est encore peu connu.
Les Antahkaranas ont été dessinés à la main et numérisés en 1990 par William Lee Rand.
L'apparence du Yantra et brefs aspects de sa signification et de sa fonction ésotérique
Selon une symbolique restreinte aux principes de base, à première vue il est à deux dimensions car il est fait de trois nombres 7 sur une surface plane, ce nombre "ni n’engendre, ni n’est engendré"…3 x 7 = 21 : l'unité formée par la conjonction des contraires, l'aboutissement du parcours d'évolution spirituelle. 7 : la voie spirituelle et la prise de conscience dans le chaos du monde phénoménal. 7 = 3 (mâle) + 4 (femelle) ;7 chakras ; 7 couleurs de l'arc-en-ciel ; 7 tonalités musicales ; les tranches de 7 ans des âges de la vie ; la transformation en fin de cycle accompli ; l’Heptagone-Talisman de la plénitude et de l'entièreté (du Vivant avec LA VIE*).
En regardant attentivement ce Yantra son apparence passe de deux à trois dimensions, un cube. La puissance du symbole semble venir de l'effet du contraste, alors qu'en fait c'est l'Information viii qu’il contient qui émet cette force. Non-perceptible mentalement, l'énergie transdimensionnelle de LA VIE imprègne le Kosmos. La Méditation Yantrique favorise la concentration et l’union de notre Conscience Individuelle Originelle aux énergies transcendantales de LA CONSCIENCE Kosmique, et nous relie à celles de Gaïa*, elle harmonise l’entièreté psychosomatique. C’est une méditation qui nous guide (par nous même) à nous révéler ce que nous sommes, quoi que nous soyons.
Antahkarana est un symbole 'informé', naturellement très puissant quand il est en notre présence. Il est bénéfique pour toute vie autour de lui. Les tests radioniques indiquent qu'il crée des effets énergétiques sur l'espace qui l'entoure et ainsi influence l'Âme, l'aura et les chakras, des humains comme des animaux. Cette influence se manifeste différemment selon la situation de chaque Être. Dans tous les cas des effets bienfaisants évidents ont été attestés, modification des tons de l'aura, activation des chakras et corps énergétiques.
Les résultats dépendent de ce dont on a besoin au moment de son utilisation. La décision de l'utiliser implique d'être pleinement conscient que c'est notre Intention Pure qui détermine l'Information qui est à l'origine du résultat escompté.
L'Intention Pure est ouverte à tous les possibles et entièrement disposée à accueillir spontanément en pleine confiance le souhait, le désir ;c’est un sentiment d'anticipation plein de fraîcheur, de générosité, celui d'une expansion de LA VIE imprégnant merveilleusement Tout. Très puissante, elle supplante l'inhibition d'une faible croyance, la transmute en confiance constructrice libérée de pensées contradictoires, pour laisser surgir l’énergie de nouveaux savoirs cocréateurs.
Usages thérapeutiques
Le noir et le blanc sont ses couleurs d'origine. Le violet convient à son utilisation. N’importe quelle couleur foncée fonctionne bien. D'autres couleurs sont possibles si elles correspondent précisément aux chakras. L'Antahkarana peut être placé, sous une table de massage, sous un matelas ou sur l'assise d'un siège. Il peut être plastifié et placé dans les chaussures, ou fixé sur un chakra ou tout autre zone du corps pour améliorer la guérison, ou porté dans une poche, un portefeuille, etc. On peut mettre l'image sur un réservoir d'eau, face vers le réservoir. Cette eau sera modifiée pour améliorer la santé de qui en boira, soit pour la régulation du ph, ou pour permettre la facilité d'uriner et éliminer la rétention de l'eau. Il peut être utilisé pour annihiler les énergies négatives qui ont été ramassées par des objets, tel certains bijoux ou cristaux, en plaçant ceux-ci entre les deux symboles Yin & Yang (mâle femelle). Il peut s'imprimer sur papier, comme sur du tissus, et s’accrocher au mur visible de tous : il n'est pas secret.
Les Antahkaranas placés dans la maison permettent d'être centré dans une énergie pure et élevée. Le Yang : plus d’énergie de puissance. Le Yin : plus d’énergie de bienveillance. À l’insu de leur plein gré, certains Êtres résistant à l’équilibre, l’harmonie, la joie de vivre, etc., pourraient être affectés et avoir des réactions inopinées causées par l’effet guérisseur du Yantra.
Dans son usage pour la guérison il n'a pas besoin d'être vue par la personne à soigner pour agir. Utilisé conjointement avec tous les types de thérapies, il amplifie les énergies au cours de la séance, que ce soit : magnétisme, chiropractie, biokinergie, hypnothérapie, etc. En reiki on peut pourtant mettre l'Antahkarana visible face à la personne, ou sur la zone à guérir, puis accomplir la séance. L'énergie vitale va se concentrer et effectuer en profondeur le processus nécessaire qu'exige la situation, elle va circuler simultanément par tous les chakras et tous les corps énergétiques. Ceci réduira le temps de guérison et la facilitera, tout en favorisant un questionnement plus précis et intime à la subconscience.
Autres usages thérapeutiques
# Porté au plexus, Yang face vers l'extérieur, protège des agressions émotionnelles dans les lieux publics.
# Pour une douleur, traiter la zone avec Yin face vers l'extérieur, l'effet est quasi instantané. Chaleur, picotements ou une sorte d'électricité se ressentent. Après ± 20 minutes l'amélioration s'intensifie, le résultat est constatable.
# L'Antahkarana en croix permet de calmer une personne tendue. Et favorise une appréhension globale plus lucide du caractère merveilleux de la vie. Elle peut guérir le chakra du cœur.
# Le multiple est employé sur la zone à traiter pour dégager les blocages et décongestionner, et pour soulager des douleurs physique. Après utilisation du multiple qui peut parfois causer une désorientation, employez le symbole Yin ou Yang selon l'état de la personne pour relocaliser correctement les énergies.
Selon les cas une période variable (heures, jours) peut-être utile pour un rééquilibrage réussi. Dans les jours suivants la restructuration continue avec des effets purifiants divers, parfois déconcertants, mais naturels. Rester confiant et en profiter pour clarifier/observer son propre processus de transformation et de guérison est vraiment très bénéfique.
Préparation à la méditation
La méditation n’est pas un rituel. Un rituel est un processus de conditionnement mental autobloquant, limitant l'accès à La Conscience* Individuelle Originelle. Le rituel permet de normaliser ses adeptes, de les inciter à ne croire qu'aux doctrines et dogmes officiels de leur école, et à penser et agir selon les idées de leur maître, soit plus ou moins à son service… La routine d'un tel rituel conduit à une étape libératoire inachevée entraînant une aliénation mentale. Alors qu'à contrario les processus à l'origine d'un rituel d’Éveil* ont pour objectif une transformation de la routine existentielle, pour générer une mutation du conscient vers une ouverture à La Conscience. Si certains processus semblent nécessaires à l'entretien d'une santé psychosomatique optimale, ils ne sont que des moyens, des fragments d'un processus qui n'est tout simplement que celui de LA VIE et de la liberté*. La délivrance du conditionnement mental par l'expansion de Conscience passe par le détachement à toute forme ritualisée de processus métapsychique, tout en sachant en utiliser certains ponctuellement plutôt que répétitivement. C'est à chacun d'adapter toute pratique selon les besoins et nécessités du moment, toujours pleinement libre et lucide.
On sait que peu importe ce qu’on va tenter de faire par ailleurs, le mal à un endroit de notre corps a une raison d'être, et tant que ce mal n'est pas compris il va demeurer afin que nous puissions nous réveiller en pleine Conscience. À chacun des "maux" est associé des "mots" qui ont eu pour effet de créer des "maux" sur lesquels il nous est nécessaire de mettre des "mots" et des "émotions" : "les motions" utiles pour pouvoir s'en libérer. Toute souffrance est d’abord inscrite, enregistrée, programmées, dans l’Âme (psyché), et la mémoire des cellules. La méditation est destinée à s’en libérer.
Alors préparons nous à la méditation, c'est très simple et facile :
# Arrêtons-nous : posons-nous calmement… et questionnons-nous :
# Qu'est-ce qui se passe autour de moi ? Quand est-ce que "cela" me fait le plus mal (soma, psyché, les deux) ? Qu'est-ce que je viens de faire ou que j'allais faire ? À quoi je pensais ? (quand le mal s'est fait ressentir)
# Écoutons notre intuition, acceptons bien ce qu'elle nous dit… Avons nous trouvé la ou une réponse ?
# Et avons nous décidé de ce que nous allons en faire ? Peut-être. Peut-être pas. Peu importe, nous le saurons via le processus de la méditation, notre intuition nous guide toujours : elle provient de notre Conscience Individuelle Originelle.
# Alors, maintenant, engageons-nous dans la méditation avec notre réponse, ou notre question non résolue, présente dans l'Antahkarana de notre Être.
L'Antahkarana opère une forte attraction sur l’intellect (buddhi), la mémoire (citta), la pensée (manas), le sens du Soi (ahamkara), c’est pourquoi il procure une méditation concentrée. Son potentiel radionique génère automatiquement un vortex subquantique à l'intérieur duquel existe une intense concentration d'énergie psycho-noétique par laquelle l'Être en méditation se reconnecte à son Soi, à sa Conscience Individuelle Originelle, et à LA CONSCIENCE Kosmique.
Méditation Yantrique
# Positionner un des deux Antahkarana Yang (mâle) ou Yin (femelle) face à soi, à environ un mètre, à hauteur du regard. Suivre son intuition dans le choix. On peut, en plus, mettre le symbole sur soi, ou le placer sous le coussin de méditation, ou sur l’assise de la chaise.
# S’asseoir en lotus ou demi-lotus, ou à genoux, ou sur une chaise les mains sur les cuisses ou croisées, ou jointes.
# Fermer les yeux, commencer à bien se détendre. Respirer régulièrement sans apnée avec le ventre ou avec tous les poumons ou avec tout l'ensemble du corps et toutes nos cellules. Laisser s'installer naturellement le Prāna dans un inspire-expire en boucle (sans apnée). Notre corps-subconscience sait ce dont il a besoin, c'est lui qui guide notre respiration, suivons notre intuition.
# Laisser passer les idées, sans s’y focaliser, cependant rester présent dans la conscience du ici et maintenant jusqu'à devenir paisible d'esprit et de corps, tel que nous sommes.
# Alors, ouvrir les yeux et fixer le point central de l'Antahkarana, en cillant peu des yeux. Respirer continûment, laisser filer les idées, focaliser son regard uniquement sur le Yantra durant une période qui nous convient, selon notre état de bien-être et de concentration détendue. Grâce à toutes mes expériences bénéfiques avec le mantra myohorengekyo ix sans le préfixe nam, j’ai choisi de le chanter face à l'Antahkarana ce qui accentue les effets bienfaisants de la méditation.
# Ne jamais se forcer, bien sur, c'est inefficace. Recommencer plus tard dès que nous en sentons le besoin. C'est un entraînement au lâcher prise avec le mental bavard et erratique. Allons-y doucement, pas à pas, pour établir un calme et une paix mentale et corporelle grâce à une contemplation passive.
Subitement, ou progressivement, selon notre tempérament, nous obtiendrons des résultats et en prendrons conscience - spirituels, mentaux, énergétiques, physiques, synchronicités, etc. Par ces effets nous commencerons à bien mieux nous sentir et à continuer d'évoluer à notre rythme.
Ouverture à L'Esprit*
La méditation yantrique avec l’Antahkarana guide son pratiquant à s’ouvrir à L’Esprit. C'est par l'échange, en donnant et en recevant, que l’Esprit en symbiose à La Conscience de l’humain révèle le sens du dessein existentiel individuel. C'est aussi, et en cohérence, la façon dont l'Être se construit lui même interconnecté avec Le Monde*. Le champ de l'Esprit est transdimensionnel et naturellement cocréateur, conjointement avec le Soi tous deux cocréent et cocréent encore… ils sont à l'origine des structures cognitives et de leur évolution. La réceptivité illimitée de La Conscience produit de nouvelles pensées, de nouveaux souvenirs, de nouvelles capacités. Ne nous y trompons pas, cette incessante activité spirituelle reflète celle du Kosmos : certains prétendent que « nous pensons », alors que c’est le champ de l'Esprit qui pense à travers nous.
La plénitude de l’intelligence humaine s’accomplit en observant Le Monde sans porter le moindre jugement. C’est pas simple… mais si on peut se détacher de nos croyances limitatives, de notre réactivité impulsive provoquée par le désir et l'aversion, comme de l’interférence des souvenirs sur notre perception*, on peut accéder directement à la pensée transdimensionnelle ; c’est à dire à l’Éveil. Ce qui importe, c'est la sérénité, être détaché de la volubilité mentale où affluent idées et impulsions en provenance de la mémoire karmique. L'observation détachée permet de percevoir et de comprendre avec une intelligence globale, sans chercher à contrôler, à gagner, à perdre. On accède à la Connaissance du champ de l'Esprit : on a l'esprit ouvert…
Ce qui est un paradoxe étonnant, c'est que pour s’éveiller, en étant relativement libéré des impressions subconscientes, on n'a pas d'autre choix que d'utiliser l’ego*, le mental* et l’intellect*. Or ils sont englués dans l'habitude de filtrer, de choisir, de préférer, de rejeter, etc. Alors comment échapper à ce paradoxe ?
L'ouverture à l'Esprit, l’ouverture d’esprit, est délicate. Voici une façon de procéder.
# Sachons que nous allons nous identifier à notre vision du Monde à chaque stade de notre évolution personnelle.
# Acceptons que ces identifications soient temporaires ; nous ne serons jamais vraiment « nous-même » avant d'être conscient de notre complétude d'Être, soit notre unité consciente à La Vie.
# Soyons prêt à changer d'identité, de personnalité, tous les jours. Soyons souple. Ne pourfendons pas un « moi-je » illusoire : nous savons que l'ego est éphémère.
# Abandonnons-nous à l'observation en toute sérénité sans porter de jugement, sans vouloir chasser les idées qui sont enracinées en nous et vers lesquelles nous nous tournons par réflexe.
# Quand nous nous sentons prêt à arbitrer avec nos difficultés, considérons qu'il s'agit d'un signal qui nous invite à lâcher prise : ouvrons, induisons, un espace de liberté spirituelle - de détachement, de vacuité - pour que la nouvelle réponse à notre problématique du moment se manifeste spontanément par synchronicité.
# Quand nous ne pouvons pas lâcher prise, pardonnons-nous c’est à dire acceptons et continuons notre chemin.
# Profitons de toutes les occasions pour nous dire que tout point de vue est valable, toute expérience précieuse. Tout ce qui nous éclaire nous apporte plus de liberté, de joie, de vitalité.
Notre esprit s’ouvrira en approuvant et en accueillant le champ de l'Esprit - la pensée transdimensionnelle de LA VIE - nous serons témoin sans juger. Nous serons enclin à nous redéfinir continuellement. En d'autres termes, donnons la priorité à l'évolution plutôt qu'au maintien d’un statu quo ; plutôt qu'à la stagnation…
Notes
i CONSCIENCE Kosmique, le Kosmos : le Kosmos est ni visible ni perceptible comme le cosmos qui est un de ses composant. En tant que CONSCIENCE vivante le Kosmos est 'un principe' d'intelligences structurées de type 'écosystèmes' cosmiques interconnectés, constitués d’énergies, d'ondes, de particules, d'entités, de formes, d'informations trans-dimensionnelles, sans commencement ni fin, incommensurable, il est le creuset de l'expansion de La Vie et du Vivant, et dans lequel chaos et harmonie sont indifférenciés. Le Kosmos est vivant, il est pensant. La Conscience Kosmique est intriquée à l'expansion de la 'Source de Tout Ce Qui Est' : la Pensée de LA VIE* composée d'informations et d'intelligences écosystémiques, une monade d'hétérogénéités immatérielles et matérielles. Analogiquement : 9ème Conscience Amala Vijnana : La Pure Conscience. Brahman.
ii Conscience : Originelle Individuelle Immortelle, interconnectée à La Conscience* Kosmique' Source De Tout Ce Qui Est' ; sans commencement ni fin, multidimensionnelle, non-duelle, trans-cosmique, trans-luminique, hors espace-temps, inconnaissable par l’intellect, immanente, omnipotente, transcendante. 'La Connaissance absolue' philosophique, spirituelle, gnostique, ésotérique, etc. En Védenta, Atman est aussi Brahman : « 'Je' suis La Conscience, 'je' suis La Conscience ». 8ème Conscience Alaya Vijnana.
iii Soi (le) : Essence et nature temporaire du dessein existentiel individuel contribuant à son accomplissement, incluant mémoire des potentialités (Akash*), et mémoire des prédispositions (Karma*), nécessaires à l’accomplissement de la vocation d'un Être. Manifestation de La Conscience*, le Soi s’exprime en interdépendance (libre arbitre relatif) avec les phénomènes et les noumènes. Il est Scénariste, Spectateur, Réalisateur, Théâtre et Acteur à la fois. La nature de La Conscience, quel que soit le plan de réalité où elle est amenée à opérer, est toujours de projeter et de former 'sa 'réalité' en transcrivant littéralement ses pensées et émotions conformément à son interprétation de 'la réalité'* apparente et ce principe régit aussi bien l'expérience suivant la désincarnation que celle de la précédente incarnation. Bien plus, le surgissement de l'expérience suivant la désincarnation réactualise le processus cosmogonique ou cosmopoïétique lui-même : c'est le pouvoir qu'a toute Conscience Individuelle de projeter, de former et de maintenir 'sa réalité' qui rend l'avènement de l'expérience suivant la désincarnation analogue au processus cosmogonique de la manifestation. Le pouvoir cosmogonique de La Conscience Kosmique c'est l'imagination kosmopoïétique de la Pensée de LA VIE, qui se réfléchit et trouve à s'accomplir à l'échelle du microcosme de La Conscience Individuelle qui entend en permanence la Pensée de LA VIE. [Kosmopoïèse : c'est la propriété du Kosmos de se produire lui-même, en permanence en interaction avec ses écosystèmes cosmiques, de maintenir son organisation structurelle et d'auto-réguler les transformations de ses composants matériels en osmose avec les informations de la Pensée de LA VIE.]
iv Subconscience (inconscient) : Conscience biologique impermanente primitive 'autonome', interactive avec les mémoires innées du Karma et de l'Akash, et la globalité du corps : sa structure et sa mémoire cellulaire et génétique (ADN*) et ses fonctions reptiliennes et limbiques. (5ème Conscience Kaya Vijnana). Par l'ADN de chaque cellule, cette Conscience biologique est interconnectée avec tout l'environnement et le Kosmos, donc à La Conscience Individuelle Immortelle, et à La Conscience Kosmique. La subconscience est une partie d'un Tout que l'Être Éveillé cultive dans un dialogue holiste.
v L’Âme : L’essence individuelle manifestée dans son substrat énergétique provisoire - corps éthériques ou subtils. Elle est le dispositif de l’incarnation. Dans les enseignements ésotériques de l’Égypte l’Âme est la Matrice du contenu interne Ba ou réceptacle du « conscient-intellect-mental, ego, corps-subconscience » ; et du contenant externe Ka ou interface de La Conscience* Individuelle Originelle avec les mémoires innées, et zone de contact filtrante avec les énergies informationnelles et les entités occultes hétéroclites. L'unité Ka et Ba indissociée en Mer (Kosmos* & tachyons*) y puise l'essence Prāna* Kosmique / K’I* (ou t’chi) cosmo-tellurique qui façonne et alimente l'Être d'informations, et des énergies vitales de Gaïa*. L'Âme transcendantale Mer Ka Ba est le 'vaisseau éternel' de l'Être. 'Éternel' car spécifique à l'incarnation humaine sur Terre où c'est par l'Âme que La Conscience entre dans l'existence. Spécifique, parce que dans d'autres formes de vie La Conscience Individuelle Originelle 's'incarne' autrement qu'à la manière humaine. Mer Ka Ba est 'le vaisseau' particulier des humains. Vaisseau Éternel signifie que : le substrat énergétique est Kosmique et indissocié de La Conscience* Kosmique et de LA VIE*. L'Âme est temporaire à une vie, La Conscience est immortelle. Dans le taoïsme l’Âme spirituelle houen et l’âme corporelle p’o sont contrastées. Houen entre dans le corps à la naissance, p’o à la conception. À la mort, houen fusionne au Kosmos, tandis que le p’o reste avec le corps et continue d’y exister jusqu’à sa décomposition complète. Empêcher ces deux de se séparer, en embrassant l’unité, c’est à dire la Voie - Tao -, signifie être pleinement conscient de l’immortalité, et donc de ni naître, ni mourir. Soit être libéré des processus de la naissance, et de la mort : lors de laquelle p’o fusionne avec houen. Ce qui reste mémorisé dans la Conscience du sage taoïste qui dans d’autres existences avancera sur la Voie détaché de l’illusion de la naissance et la mort. L'Âme vise toujours l'objet de son désir (quel qu'en soit le sujet) qui est enregistré dans le mental* (manas). Cependant, du fait que l'essence d'un désir soit immortelle et par suite de l'imprégnation résiduelle résultant des incarnations précédentes, le désir est inhérent à La Conscience Individuelle comme un rêve au mental, et c'est le même désir qui apparaît sous la forme d'actes et d'idées de la destinée parce que les désirs mènent aux savoirs et à l’Éveil*…
vi En des temps immémoriaux : Par rapport à la chronologie de l’Histoire de l’Humanité cette époque se situerait à partir de ± 400 à 300.000 ans. Le contexte, plus tardif ± 100.000 ans, correspondrait probablement au début des conflits incessants entre humains et Annunakis, puis durant les millénaires de quête d’émancipation de l’esclavage et de l’ignorance auxquelles ils étaient soumis par leurs géniteurs tyranniques. Grâce à des « sages kosmiques » différents de ces colonisateurs despotiques de La Terre, et durant l’émergence des embryons de civilisations que furent Sumer, Égypte, Indus, Amérique du sud, Chine… l’humain aurait été guidé vers son auto-détermination – sans y parvenir encore planétairement, pour l’instant…
vii Avec l'aide de l'Antahkarana : tout Être l'utilisant serait directement relié par son Âme à La Conscience Immortelle de ces « maîtres spirituels kosmiques », ce qui amplifierai sa propre connexion déjà existante avec Sa Conscience Individuelle Originelle. Cette hypothèse signifie la formation d’une intercession avec des « maîtres spirituels transdimensionnels », ce qui correspond au besoin d’assistance (dépendance) de certaines mentalités humaines… Ici, dans le contexte de l’épanouissement de Soi, l’individu est le seul responsable et le seul guide de sa guérison, en devenant son propre maître et son propre disciple !
viii L’Information : ou information formative, est l’interconnectivité permanente du Kosmos grâce à l’empreinte nouménale que laissent les phénomènes et les évènements dans l’espace et le temps, générée, conservée et transmise par et entre toutes ses parties.
ix Mantra myohorengekyo : Lire cet article
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